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  • Photo du rédacteurHadrien L.

Inktober : Jour 16 à 20


Inktober Day 16:

« Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui chantent Les rêves qui les hantent Au large d'Amsterdam Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui dorment Comme des oriflammes Le long des berges mornes

Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui meurent Pleins de bière et de drames Aux premières lueurs Mais dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui naissent Dans la chaleur épaisse Des langueurs océanes Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui mangent Sur des nappes trop blanches Des poissons ruisselants Ils vous montrent des dents À croquer la fortune À décroisser la lune À bouffer des haubans »

Brel - Amsterdam Une chanson qui me hante depuis toujours, j’ai tellement de souvenirs et de moments différents attachés à ce texte, un jour je ferrais une meilleure illustration pour lui rendre hommage, en attendant je me contenterais de ce modeste croquis fait à 1h du mat’ ;)

Inktober Day 17:

« Notre qualité première reste d’être agréable. Petites filles modèles, anges du foyer et bonnes mères, construites pour le bien-être d’autrui, pas pour sonder nos profondeurs.. D’abord convenir, d’abord penser à la satisfaction de l’autre. Tant pis pour tout ce qu’il faudra taire en nous... » V.Despentes - KingKong Theory

Inktober Day 18 :

« Bien sûr qu’il va mourir le rebelle.

Oh il n’y aura pas de drapeau même noir, pas de coup de canon, pas de cérémonial. Ça sera très simple quelque chose qui de l’ordre évident ne déplacera rien, Mais qui fait que les coraux au fond de la mer, les oiseaux au fond du ciel, les étoiles au fond des yeux des femmes tressailliront le temps d’une larme ou d’un battement de paupière.

Bien sûr qu’il va mourir le rebelle, la meilleure raison étant qu’il n’y a plus rien à faire dans cet univers invalide : confirmé et prisonnier de lui-même… Qu’il va mourir comme cela est écrit en filigrane dans le vent et dans le sable par les sabots des chevaux sauvages et les boucles des rivières… Gibier de morgue ce ne sont pas des larmes qui te conviennent, ce sont les faucons de mes poings et de mes pensées de silex, c’est ma muette invocation vers les dieux du désastre. Architecte aux yeux bleus, Je te défie! Prends garde à toi architecte, car si meurt le Rebelle ce ne sera pas sans avoir fait clair pour tous que tu es le bâtisseur d’un monde de pestilence.. Architecte prends garde à toi. Qui t’a sacré ? En quelle nuit as-tu troqué le compas contre le poignard ? Architecte sourd aux choses clair comme l’arbre mais fermé comme une cuirasse chacun de tes pas est une conquête et une spoliation et un contresens et un attentat.. Bien sûr qu’il va quitter le monde le Rebelle ton monde de viol où la victime est par ta grâce une brute et un impie ..

Architecte Orcus sans porte et sans étoile sans source et sans orient, Architecte à la queue de paon au pas de cancer, à la parole bleue de champignon et d’acier. Prends garde à toi! (Le rideau est levé.) » Aimé Césaire Encore une fois je suis bien loin de la force du poème avec mon petit portrait mais le temps et la fatigue jouent contre moi..

Inktober Day 19

Inktober Day 20 :

« Vis chaque instant comme si c’était le premier. Vis chaque instant comme si c’était le dernier. » Étrangement tiré de la scène de la bibliothèque des Æromaitres dans La Horde du Contrevent, clairement un de mes livres favoris de sf avec Hyperion... .

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